ASSE : Changement sous Kilmer Sports, pourquoi ça bloque ?

L'ASSE peine à afficher des évolutions concrètes malgré l'arrivée de nouveaux dirigeants l'été dernier. Kilmer Sports Ventures prône la patience, mais l'attente commence à interroger les supporters comme les observateurs.

ASSE : Une transition prudente à Saint-Etienne sous Kilmer Sports

Lors de leur arrivée dans le Forez à l'été 2024, les repreneurs canadiens de Kilmer Sports Ventures (KSV) avaient annoncé une volonté claire : observer avant d’agir. Pas de révolution immédiate, mais une phase d’écoute et d’analyse pour appréhender les particularités du football français et les spécificités de l’ASSE. Résultat, les visages à la tête du club n’ont quasiment pas changé.

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Jean-François Soucasse est devenu PDG, Loïc Perrin reste directeur sportif, et Samuel Rustem conserve un rôle de directeur général adjoint, avec un périmètre réduit. À cette organisation s’ajoute désormais Ivan Gazidis à la présidence du club, épaulé par Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, tous deux vice-présidents de KSV. Une structure renforcée mais encore en rodage.

Des ajustements internes invisibles

Selon EVECT, KSV a mené, dans l’ombre, plusieurs audits destinés à poser les bases d’une restructuration en profondeur. Le secteur médical, critiqué pour la fréquence des blessures et la lenteur des retours, a notamment été passé au crible. Le centre de formation, les infrastructures et même l’agencement des locaux ont également été réévalués.

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Pourtant, aux yeux des supporters, les changements concrets peinent à se matérialiser. L’AS Saint-Etienne a bien mis fin au partenariat coûteux avec Sportfive pour 10 millions d’euros et s’apprête à revaloriser son capital. Mais ces avancées, bien que cruciales en coulisses, restent abstraites pour une partie du public, en quête de signaux plus tangibles.

Une volonté assumée de ne pas précipiter

La gestion du dossier Dall’Oglio l’a démontré : Kilmer Sports ne veut pas céder à l’urgence. Le technicien, dont le profil ne cadrait pas avec le projet à long terme, a mis plusieurs mois à être remplacé par Eirik Horneland. Même approche dans la recherche d’un nouveau directeur sportif.

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Antoine Sibierski a été sondé, sans suite, tandis que d'autres candidatures spontanées sont à l’étude. Les dirigeants l’assurent : leur projet s’inscrit dans le temps. Mais à Saint-Étienne, club à l'identité forte et à l'histoire riche, la patience ne sera pas éternelle.