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11 heures ago
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Recruté pour plusieurs millions d’euros par l’ASSE, Zuriko Davitashvili cristallise une vive controverse. Son indemnité de transfert du Dinamo Batumi à Bordeaux n’avait en réalité jamais été totalement réglée.
Davitashvili à l'ASSE : Une opération trouble sur fond de crise girondine
L’AS Saint-Étienne pensait faire une belle affaire en enrôlant Zuriko Davitashvili l'été dernier. Le club forézien a déboursé, selon certaines estimations, jusqu’à 6 millions d’euros (bonus inclus) pour s’attacher les services de l’ailier géorgien, alors sous contrat avec les Girondins de Bordeaux. Mais cette transaction, conclue quelques jours avant la relégation administrative du FCGB, soulève de sérieuses interrogations.
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Le plus étonnant dans ce dossier, c’est que Bordeaux n’avait pas encore honoré la totalité du transfert de du Géorgien en provenance du Dinamo Batumi. Le club géorgien attend toujours 550 000 euros sur les 1,25 million prévus. Autrement dit, Saint-Étienne a versé des millions pour un joueur dont le transfert initial n’avait même pas été réglé dans son intégralité.
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Plongé dans une crise financière aiguë, Bordeaux est en redressement judiciaire depuis le 30 juillet 2024. Le club au scapulaire, toujours endetté à hauteur de 93,9 millions d’euros, doit comparaître devant le tribunal de commerce le 27 mai prochain. Selon WebGirondins, huit clubs attendent encore des paiements liés à des transferts. Davitashvili n’est donc qu’un exemple parmi d’autres d’une gestion calamiteuse.
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Même si l’ASSE tente de minimiser le montant du transfert, le malaise est palpable. La transaction, conclue en connaissance de cause et sous la houlette d’Ivan Gazidis, interroge sur l’éthique sportive et la solidarité entre clubs. Une affaire qui pourrait laisser des traces.
