C'est une annonce qui a de quoi apporter à l'ASSE et ses supporters de l'assurance et du soulagement. Les groupes ultras de Saint-Étienne échappent à la dissolution, une décision qui allège un climat déjà alourdi par la descente en Ligue 2.
ASSE : Un sursis qui apaise Geoffroy-Guichard
Malgré une saison douloureuse conclue par une relégation, l’AS Saint-Étienne voit l’horizon s’éclaircir sur un autre front. Menacés par une procédure de dissolution administrative depuis mars, les Magic Fans et Green Angels, piliers de l’animation du Chaudron, évitent pour l’heure la sanction.
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Selon L’Équipe, une réunion décisive tenue mi-juin au ministère de l’Intérieur, en présence du président Ivan Gazidis, a permis de lever, temporairement, le spectre d’une interdiction. Cette issue favorable s’appuie sur des engagements pris par le club en matière de prévention des violences et sur un climat jugé plus apaisé par les autorités.
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Elle fait suite à l’avis défavorable rendu à l’unanimité par la Commission nationale consultative de prévention des violences en avril dernier.
Une mobilisation à Saint-Etienne qui porte ses fruits
La pression populaire a incontestablement pesé dans la balance. Plusieurs milliers de supporters avaient manifesté à Saint-Étienne, avec le soutien officiel du club, de son président et de nombreuses personnalités du monde sportif et politique. Les Magic Fans et Green Angels, dans un communiqué publié le 25 juin, ont salué cette solidarité qui a permis de repousser la menace.
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Cependant, les groupes ultras restent vigilants. « Nous ne sommes pas sortis d’affaire », rappellent-ils, tout en dénonçant une procédure qu’ils considèrent comme « purement politique » et en soulignant leur volonté de maintenir le dialogue avec l’ASSE afin de préserver leur modèle de supportérisme.
À Brest, l’incertitude persiste
Si Saint-Étienne souffle, le climat demeure tendu à Brest, où les groupes ultras locaux se trouvent désormais sous surveillance. Après des incidents lors de la réception du RC Lens, les autorités locales exercent des pressions, même si aucune procédure ministérielle officielle n’a encore été engagée. Les groupes brestois, qui réclament un dialogue avec les autorités, attendent toujours une réponse claire, ce qui laisse planer une incertitude lourde sur leur avenir.