Titularisé en charnière centrale afin de compenser la suspension de Bafodé Diakité, Aïssa Mandi remerciait ses offensifs en zone mixte au coup de sifflet final, suite au nul concédé (1-1) par le LOSC et l’OM à Pierre Mauroy. Dans un choc de haute importance pour la fin de saison, alors que deux petits points séparent le deuxième du sixième au sommet du classement, Lillois et Marseillais se sont tenus en échec (1-1), à l’issue d’une rencontre qui a mis du temps à s’animer. Il fallait attendre une contre-attaque conclue par Amine Gouiri (57′), suite à une offrande d’Adrien Rabiot, pour la voir s’emballer. Le LOSC profitait finalement d’une erreur de Geronimo Rulli pour arracher le but de l’égalisation (74′, Matias Fernandez-Pardo) et une précieuse unité. Aligné d’entrée afin de pallier l’absence de Bafodé Diakité, suspendu, Aïssa Mandi apparaissait en zone mixte au coup de sifflet final. La domination marseillaise On vous a rarement vu sans solution dans une rencontre, Marseille vous a clairement dominé collectivement ? C’est le style de jeu de Marseille, de tenir le ballon, de faire un peu courir les équipes. Mais je trouve, après c’est dur d’analyser à chaud comme ça, qu’on a été bons défensivement. Quand je dis défensivement, c’est vraiment toute l’équipe, surtout les attaquants qui ont fait énormément de pressings, de replis défensifs, et je suis très heureux d’ailleurs qu’ils marquent sur un pressing et sur une récupération haute. Et après, oui, on a manqué un peu de folie offensivement pour les mettre en danger, mais on a joué les deuxièmes du championnat. C’était un gros match, et une très grosse équipe, donc forcément, on a aussi un peu souffert. Ne pas trop se dévoiler au cours de la première heure, était-ce une stratégie ? Non, ce n’était pas le plan de jeu. Je pense que, comme je l’ai dit juste avant, il a manqué un peu de folie dans nos phases offensives, à commencer par les sorties de balle. Je ne parle pas des joueurs offensivement, mais il manquait quelque chose. Et puis, ils ont aussi beaucoup travaillé défensivement, les joueurs offensifs, donc je répète, c’est encore un bon point de prix. Le soulagement Aïssa, ça a été un match globalement compliqué pour vous. Le but à la fin, j’imagine que ça vous soulage ? Oui, forcément. Ce but fait du bien. Je préfère retenir le positif et revenir dans un match comme celui-là. Le but encaissé a été un très gros coup sur la tête de prendre, mais l’équipe a montré du caractère. On n’a rien lâché. On ne s’est pas laissé abattre par ce but. On a poussé et sur une récupération offensive, on a réussi à égaliser. Je suis très content de revenir au score. C’était travaillé d’aller chercher comme ça le gardien aussi haut ? Oui, forcément. Toutes les phases de jeu comme ça ont été travaillées. J’ai envie de souligner encore ce travail des attaquants, que ce soit Chuba (Akpom), Matias (Fernandez-Pardo), Hakon (Haraldsson), Jona’ (David), qui ont vraiment fait un gros travail défensif, même si ce sont des joueurs offensifs. Ils nous ont beaucoup aidés défensivement, et encore une fois, je suis très heureux qu’ils marquent comme ça sur un pressing. Ils ont été un peu récompensés sur tout le travail défensif qu’ils ont fait tout au long du match. « Chaque point compte » Ce but-là, il est hyper important, parce qu’avec un point de moins, vous n’aviez plus vraiment votre destin en main ? Oui, exactement. Je pense que tous les points vont compter, c’est tellement serré, ce point-là va être très important à la fin du championnat. Maintenant, il reste deux matchs, il faut être à fond sur ces deux matchs, essayer de prendre les six points, de gagner tous les matchs jusqu’à la fin. On fera les comptes ensuite. Vous êtes toujours présent dans le sprint final, tout est encore possible ? Oui, tout est possible. C’est très serré, ce qu’on n’a pas vu depuis très longtemps. Chaque point va être très important, donc revenir au score, prendre un point dans un match comme ça, c’est très important.
5 heures ago
19
