LOSC – OM : Le but de Matias Fernandez-Pardo aurait-il dû être refusé par l’arbitre ?

5 heures ago 16
C’est la polémique du moment : le but de l’égalisation inscrit par Matias Fernandez-Pardo lors du nul entre le LOSC et l’OM (1-1) aurait dû être refusé. C’est du moins ce qu’estiment les supporters marseillais, contredits par un arbitre. Mené à l’heure de jeu alors que l’Olympique de Marseille avait été placé sur orbite par Amine Gouiri (57′), le LOSC revenait dans la course suite à une réalisation de Matias Fernandez-Pardo (74′). Ce dernier pressait Geronimo Rulli, gardien marseillais, qui voyait son approximative relance au pied être interceptée par Jonathan David. Le Canadien remisait de la tête pour son coéquipier espagnol, qui finissait le travail d’une demi-volée du droit. C’est ainsi que les deux équipes terminait la rencontre sans se départager, contraint de quitter l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy avec le point du nul (1-1). But invalide ? Cette action lilloise a agité les réseaux sociaux ces dernières 24 heures, notamment la communauté marseillaise. Celle-ci s’insurge, estimant que la réalisation inscrite par les Dogues aurait dû être refusée. Pour quelle raison ? Matias Fernandez-Pardo avait encore un pied dans la surface au moment du six mètres effectué par Geoffrey Kondogbia. Les Marseillais se basent sur la Loi 16 du jeu pour défendre leurs arguments. 🚨 UNE ERREUR D’ARBITRAGE DÉTECTÉE LORS DE LOSC – OM ⁉️ Lors de la remise en jeu sur un six mètres de Kondogbia, sur l’égalisation lilloise, Fernandez-Pardo avait un pied dans la surface. Le but aurait dû être annulé et le six mètres rejoué. pic.twitter.com/2VCtrZmAKZ — BeFootball (@_BeFootball) May 4, 2025 Que dit la Loi 16 ? Cette dernière indique que, dans le cadre d’un six mètres, aussi appelé coup de pied de but, « tous les adversaires doivent se trouver à l’extérieur de la surface de réparation tant que le coup de pied de but n’a pas été effectué. Si un adversaire reste dans la surface de réparation ou y entre avant l’exécution du coup de pied de but, et qu’il joue, touche ou dispute le ballon, le coup de pied de but doit être retiré », présentent ainsi les circulaires de l’IFAB (International Football Association Board). Mais ce n’est pas tout. La Loi 16 ajoute, pour permettre l’exécution rapide d’un coup de pied arrêté, que « si des adversaires se trouvent encore dans la surface au moment du coup de pied de but parce qu’ils n’ont pas eu le temps d’en sortir, l’arbitre peut laisser le jeu se poursuivre », ce qui laisse place à l’interprétation du corps arbitral. Cela consiste à dire qu’un joueur qui n’a pas l’intention de disputer le cuir avant qu’il ne soit remis en jeu n’est pas l’auteur d’un infraction : « En l’occurrence, il (Matias Fernandez-Pardo) est très loin, il ne va pas disputer le ballon à proprement parler. Évidemment, aujourd’hui, tout se joue à quelques centimètres. Mais dans l’interprétation que je me fais de la règle, il n’y a pas d’erreur manifeste », a confié Bruno Derrien, ancien arbitre international aux plus de 350 matches de Ligue 1 au compteur, dans La Provence ces dernières heures. Si le fait de vouloir jouer rapidement un six mètres finit par « mal tourner », cette Loi n°16 n’est pas là « pour les sauver », précise d’ailleurs l’IFAB, organisme international qui régit les lois du football. Matias Fernandez-Pardo a bien un pied dans la surface au moment du coup de pied de but, ce qui n’est pas sanctionnable dans les faits. Eric Wattellier, l’arbitre de la rencontre, n’avait d’ailleurs pas été sollicité par ses assistants VAR pour une quelconque raison qui invaliderait le but lillois. Ça joue ! Le LOSC (5e, 57 pts) et l’OM (2e, 59 pts) se sont donc bien quittés dos à dos, et restent à deux points l’un de l’autre à deux journées de la fin de la saison.
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