Nasser Al-Khelaïfi nourrit de grandes ambitions pour le PSG. Le dirigeant qatari rêve surtout de doter le club de la capitale de son propre stade, à défaut de racheter le Parc des Princes. Massy et Poissy, pressenties pour accueillir le futur écrin du Paris SG, font déjà face à une fronde locale qui pourrait rebattre les cartes.
PSG : Le projet du futur stade rencontre déjà son premier obstacle
Depuis le refus ferme d’Anne Hidalgo de vendre le Parc des Princes, le PSG a dû explorer d'autres horizons pour poursuivre son expansion. Massy et Poissy, deux communes de la région parisienne, se sont rapidement imposées comme alternatives crédibles pour accueillir un stade de 90 000 places, censé porter les ambitions européennes du club.
Lire aussi : Coup de tonnerre: Le PSG acte son départ du Parc des Princes
Mais avant même que les études de faisabilité ne soient finalisées, les oppositions locales se multiplient, et mettent à mal le calendrier de Nasser Al-Khelaïfi. À Massy, un récent conseil municipal a été perturbé par des habitants qui exigent un référendum. Selon Le Parisien, ils arguent que la ville a d’autres priorités que d'accueillir un projet de cette envergure.
Fronde à Massy et inquiétudes à Poissy
Les tensions ne se limitent pas à Massy. À Poissy, des salariés de l’usine Stellantis se sont rendus devant le Conseil Régional pour manifester leur inquiétude. Ils craignent que la vente du terrain destiné au PSG ne soit le prélude à la fermeture de leur site, déjà fragilisé, entraînant des conséquences économiques lourdes pour la ville.
Lire aussi : FLASH Mercato : Le PSG reçoit une mauvaise nouvelle à 10M€ !
Cette double contestation illustre combien ce projet phare est devenu un casse-tête pour la direction parisienne. À un an des élections municipales, le contexte politique pourrait bien ralentir, voire bloquer, un chantier qui devait symboliser l’entrée du Paris Saint-Germain dans une nouvelle dimension.
Un Parc des Princes qui reprend l’avantage
Face à ces obstacles, le Parc des Princes, que le club souhaitait quitter, reprend paradoxalement de la valeur. Son existence et sa symbolique pèsent dans un dossier devenu explosif. Nasser Al-Khelaïfi devra désormais trancher entre ses ambitions de grandeur et la réalité politique et sociale du Grand Paris.