Relégation administrative au profit de l’ASSE ? Un mirage

Au sujet de possibles rétrogradations administratives qui profiteraient à l’ASSE, Olivier Markarian est pessimiste. Selon l’ancien membre du Conseil de surveillance du club stéphanois, la DNCG n’osera pas reléguer un club sachant que la chute des droits TV crée un gros déficit dans le budget des clubs.

L'ASSE parmi les bons élèves de la DNCG, l'OL 2e club le plus endetté

L’ASSE fait partie des bons élèves parmi les clubs professionnels, en matière de gestion financière ou de modèle économique, tandis que l’OL est parmi les mauvais selon les derniers chiffres de la Direction nationale du contrôle de gestions (DNCG).

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Alors que l’AS Saint-Etienne est 15e sur 18e au classement des clubs les plus endettés, avec 32,7 M€ de dettes, l’Olympique Lyonnais est 2e derrière le PSG, avec 772 M€ de dettes. Le club rhodanien est d'ailleurs sous les sanctions de la Commission de contrôle des clubs professionnels depuis le novembre 2024.

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Face au gouffre financier de certains clubs professionnels, le président de la DNCG a tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière, en évoquant un déficit record de près de 1,3 milliard d’euros sur l’année écoulée. Jean-Marc Mickeler a même menacé en déclarant : « Il n’est pas exclu qu’il y ait cette saison une ou plusieurs rétrogradations administratives […] ».

Markarian : "La DNCG ne prononcera pas de descentes administratives"

Toutefois, Olivier Markarian, ancien dirigeant et sponsor de l’ASSE, ne croit pas à la rétrogradation administrative d'aucun clubs de Ligue 1 en Ligue 2. Des éventuelles rétrogradations qui auraient poutant pu profiter aux Verts.

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« Je suis certain que la DNCG ne prononcera pas de descentes administratives. Je n'y crois pas parce que ça serait se désavouer elle-même. Elle est pilotée par la Ligue. La DNCG ne peut pas prononcer de rétrogradation administrative pour défaut de Droits télé quand c'est sa maison-mère (la Ligue de Football Professionnel, ndlr) qui est elle-même la cause du déficit économique des clubs. Si les clubs manquent d'argent aujourd'hui, c'est que les droits TV sont faméliques », a expliqué Olivier Markarian à Ouest-France.