L’ASSE est reléguée en Ligue 2 directement, et la Direction du club est accusée d’avoir laissé couler le club alors que plusieurs signaux montraient clairement la descente vers la division inférieure.
ASSE : Le groupe Kilmer Sports Ventures s'est fourvoyé
L’ASSE retourne en Ligue 2 sous la direction du groupe canadien Kilmer Sports Ventures (KSV), avec à sa tête Ivan Gazidis (président), Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld (vice-présidents). Ils sont arrivés aux commandes du club le 3 juin 2024, juste au lendemain de la montée des Verts en Ligue 1.
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Malgré leur projet ambitieux et le portefeuille assez garni du propriétaire Larry Tanenbaum, KSV n’a pas réussi à maintenir l’AS Saint-Etienne dans l’élite, alors que les dirigeants projetaient de ramener le club stéphanois au sommet, notamment en coupe d’Europe. Même s’ils ont précisé que leur projet était à long terme, les débuts d’Ivan Gazidis dans le Forez ne sont pas du tout rassurants avec cette relégation, après seulement une saison en Ligue 1.
Mercato : Un recrutement raté, Dall'Olgio sacrifié pour rien
Dans son analyse sur la saison catastrophique de l’ASSE, Le Parisien pointe du doigt la politique sportive approximative de KSV, qui a précipité les Stéphanois en Ligue 2. « La nullité s’est révélée une œuvre collective dans le Forez. Elle est partie des bureaux des nouveaux dirigeants, installés par Larry Tanenbaum. La remontée en Ligue 1 a pris tout le monde de court, mais elle n’a pas fait bouger d’un iota la politique de recrutement décidée en amont : des jeunes joueurs étrangers dénichés pour leurs data et censés être revendus avec plus-value quelques saisons plus tard. Sauf qu’ils n’avaient aucune expérience de la Ligue 1 », fait remarquer le journal.
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Le quotidien estime qu’Olivier Dall’Oglio a été sacrifié inutilement, puisque son successeur Eirik Horneland n’a pas réussi à maintenir l’AS Saint-Etienne. « Le coach de la montée avait pourtant réclamé d’autres joueurs, des grognards habitués aux batailles du maintien. L’idée était qu’ils entourent les jeunes recrues et le reste de l’équipe. Mais Dall’Oglio, un peu comme on lâche dédaigneusement une pièce de monnaie, n’a eu droit qu’au défenseur rémois Yunis Abdelhamid, 37 ans, qui a vite montré qu’il faisait son âge… »
Un pari hasardeux !
Alors que l’ASSE était clairement menacée de relégation à la mi-saison, du fait de sa défense perméable, Ivan Gazidis a recruté seulement Maxime Bernauer en janvier pour renforcer le secteur de jeu défaillant. Et l’arrière central, en provenance du Dinamo Zagreb, n’a pas pu empêcher le naufrage collectif des Verts.
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Un pari perdu selon la source. « Le pari, un peu cynique, d’Ivan Gazidis, le patron du club, c’était de croire que des clubs seraient pires que l’ASSE. Sauf que Reims, Angers, Le Havre ou Nantes ont remporté les victoires qu’il fallait quand Sainté continuait à laisser filer les points », a-t-elle constaté.
Pourtant, les voyants étaient au rouge au fil des journées pour les Verts, et leur entraîneur Eirik Horneland était visiblement impuissant. « L’AS Saint-Étienne a vécu cette saison en forme de chemin de croix, si prévisible quand on décide de courir un marathon en tongs... », a martelé le média francilien.