« On n’a pas ces profils » : Meunier (LOSC) regrette de ne pas avoir su convaincre Mukau et Fernandez-Pardo de rejoindre la Belgique

Thomas Meunier, capitaine de la Belgique et latéral du LOSC, a avoué regretter de ne pas avoir réussi à convaincre Mukau et Fernandez-Pardo de le rejoindre en sélection. Auteur d’une saison pleine dans les rangs lillois, qu’il intégrait l’été dernier afin de suppléer et d’épauler Tiago Santos, Thomas Meunier (33 ans) avait aussi, pour mission secondaire, de convaincre Ngal’ayel Mukau (20 ans) et Matias Fernandez-Pardo (20 ans) de rejoindre la sélection belge. Cette opération commando a cependant été un échec, ce que le latéral regrette. « Ngal’ayel Mukau a choisi le Congo (RDC), Matias Fernandez-Pardo l’Espagne. J’ai essayé de les convaincre de choisir la Belgique, mais j’ai vite remarqué que c’était un sujet délicat, reconnaissait le Belge pour GVA. C’est un choix de cœur. Un choix culturel aussi : vous grandissez en Belgique mais à la maison vous parlez lingala ou espagnol. Quand je pars en vacances en Espagne, je cherche aussi des bières belges. Je cherche aussi ma culture ailleurs », analysait Thomas Meunier, conscient que lui-même a évolué en fonction de son ancrage familial. L’heure des compliments Ces deux profils auraient pu être une valeur ajoutée pour la Belgique, ce que sait pertinemment le Lillois : «  Mais c’est dommage, bien sûr. Matias (Fernandez-Pardo) est une flèche : il a couru à 38,3 kilomètres à l’heure à l’entraînement. Ce garçon peut courir les cent mètres en 11 ou 12 secondes. Il a de la technique, il est fort, il est très complet. Les derniers matchs, il a été incroyable. Le staff était au top cette saison, car vu son jeune âge, il est parfois encore trop tranquille. Et Ngal’ayel est un milieu de terrain défensif. Élancé mais robuste, rapide, avec de bonnes infiltrations, bipède. Pour moi, c’est une perte pour l’équipe nationale. Nous n’avons pas de tels profils », a ainsi conclu Thomas Meunier, toujours admiratif de la jeunesse lilloise.